Photo by Miaritz |
Il y a 2 ans et demi je quittais Paris pour le Pays Basque. Au bout de 6 mois, je racontais mon expérience dans cet article pour faire un premier petit bilan. Cet article est un de mes articles les plus lus sur le blog, et il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive des mails de votre part avec des questions sur cette aventure personnelle. J'y réponds toujours avec plaisir ! Et pourtant depuis cet article, mon regard et ma vie ont vraiment bien changé depuis 2 ans. Aussi, voici un nouvel article où je vais vous livrer mon ressenti sur cette période et ce grand changement de vie, en reprenant vos questions les plus courantes. J'espère que cela permettra à ceux qui se posent des question d'avoir des réponses.
Comment, quand et pourquoi as-tu décidé de partir, comment as-tu choisi ta destination et pourquoi le Pays Basque, et comment t'es-tu préparée ?
Je suis née à Paris, de parents bretons. J'ai vécu à différents endroits dans ma vie, en région parisienne avec ma famille, mais aussi ailleurs en France, à Nantes, à Blois, à Clermont-Ferrand, et même ailleurs en Europe, à Athènes il y a 10 ans (ceux qui me suivent depuis le début du blog s'en souviennent peut-être !) ou encore à Rome. J'adore Paris. C'est ma ville d'amour. Je ressens des choses folles à Paris, j'y ai vécu parmi les souvenirs les plus importants de mon histoire, j'y ai la plupart de mes amis, j'y ai construit ma carrière, aussi. Mais j'ai toujours su que je ne voulais pas y vivre toute ma vie. En 2015 j'avais décidé de partir l'année suivante, en 2016. J'étais en couple à l'époque et nous voulions partir à deux. Après la rupture, j'ai laissé ce projet de côté, j'avais besoin de me recentrer sur ce qui était important pour moi à l'époque, mon blog, mes projets, mes amis, et surtout mon travail (beaucoup trop mon travail). En 2016 je frôle le burn out et je suis arrêtée, je réfléchis à fond à mes nouveaux projets professionnels, je repense à quitter Paris et changer de métier, à trouver plus de sens loin du monde de la communication, mais je commence un nouveau boulot, toujours à Paris, dans une belle boite et à un super poste. Tout est super même si je sais que ce projet est toujours là, bien présent. Je me mets à nouveau à fond dans le boulot, en général c'est ce que je sais bien faire, j'ai des collègues sympa, la boite est cool et dynamique, je suis sur des beaux projets, j'endors un peu mes désirs d'autre chose. Mais à l'été 2017, alors que j'entreprends un voyage seule en Asie pour mes 30 ans (voyage pendant lequel j'étais sans cesse dérangée par le boulot) je prends la décision finale : au retour des vacances, je démissionne et je commence à vivre une vie qui me correspond mieux, en terme de rythme, en terme de sens, et en terme d'environnement.
Le Pays Basque n'était pas une évidence au début, car je souhaitais vivre dans un endroit où je pourrais trouver du boulot, et j'avais l'intuition que ce ne serait pas le cas au Pays Basque (spoiler : j'avais raison). Je cherchais donc du boulot à Lyon, à Bordeaux, à Nantes, dans le Sud de la France, à La Rochelle. J'étais assez open, sur le lieu mais je voulais trouver un job qui ait du sens et à un salaire correct. Malgré quelques opportunités intéressantes, au bout de quelques mois à postuler à fond, je n'avais rien trouvé qui me corresponde. En région, sachez-le les salaires sont très bas et la concurrence est rude, en tout cas sur les métiers de marketing et de communication. Je ne pensais pas être particulièrement bien payée à Paris (en comparaison avec mes amis et camarades de promo), on m'a bien fait comprendre que si comparé à la région. Entre temps j'avais réussi à négocier avec mon entreprise (merci à eux) une rupture conventionnelle, ce qui me permettait d'envisager sereinement ce départ et cette reconversion. J'allais avoir du temps pour réfléchir à mon projet, pour souffler aussi pour la première fois de ma vie que je vivais à mille à l'heure depuis 15 ans. Pfiouuu.
Et du coup, j'ai réfléchi à l'endroit. J'étais libérée de l'obligation de trouver un boulot avant de partir, j'aurais donc le temps de trouver sur place, ce qui est toujours mieux. Je connaissais le Pays Basque pour y être allée en vacances, l'été mais aussi l'hiver. J'adore l'océan, le vrai, le sauvage, l'Atlantique. je voulais partir plus au sud que ma région familiale, et je pensais aux Landes, dont mon prénom Maylis est originaire, et au Pays Basque. J'en parlais à une amie (hello Melvina !) et elle rêvait elle aussi de partir dans la région, à Biarritz. Je décidais donc de partir aussi pour Biarritz à quelques mois d'intervalles avec mon amie.
Si c'était à refaire, je ne choisirai pas Biarritz, mais plutôt Bayonne (à 15 minutes) qui est une ville plus animée à l'année, plus jeune, moins chère aussi en terme d'immobilier. Pour vous donner une idée, mon T2 à Biarritz me coûtait 700€ par mois, pour 42 mètres carrés, soit à peine moins que ce que j'avais à Paris 15ème (qui était certes un bon plan). C'est une question qu'on m'a beaucoup posée aussi je vous donne mon avis, qui n'engage que moi.
Pour résumer, j'ai pris ma décision en juillet 2017, je l'ai annoncée en septembre 2017, j'ai préparé mon départ et discuté avec mon entreprise jusque fin novembre 2017 puis j'ai quitté mon job mi janvier 2018. J'ai travaillé consciencieusement jusqu'au dernier jour, pour ne pas faire un sale coup à mon équipe, à ma stagiaire, et à ma boss, qui m'en a d'ailleurs vivement remerciée le dernier jour. Je suis partie la tête haute et la conscience tranquille, c'était très important pour moi. Le 14 février 2018 j'avais les clés de mon appartement biarrot, et le 28 février je rendais celles de mon appartement parisien. Le début de l'aventure ! Ces 6 mois de préparation m'ont laissé largement le temps de trier mes affaires, donner, vendre, économiser à bloc pour préparer la suite, faire du réseau.
Photo by Camille Brignol |
La première année à Biarritz : déménager seule dans une nouvelle ville ? Comment je me suis constitué un réseau amical ? Quid de ma recherche de boulot ? Comment j'ai préparé ma reconversion ? Est-ce que j'ai rencontré un mec ?
De nombreux amis ont été surpris de ma décision de partir seule, et sans boulot. C'est vrai que dans le monde dans lequel nous vivons, on voit rarement des personnes tout quitter, seules, pour un horizon inconnu. Certains ont aussi cru que c'était un départ temporaire, comme une parenthèse, et que j'allais revenir. "Tu restes combien de temps ? Tu reviens bientôt ? ". J'ai mis toute mes affaires dans un petit camion (merci à tous les amis qui m'ont aidé pour ce grand départ). J'ai mis un point d'honneur à ne pas venir à Paris pendant 6 mois, histoire de bien acter le départ. C'est ici que je vis maintenant, ici que je construis ma vie. Une page se tourne.
Pendant ces 6 mois, il s'est passé beaucoup de choses. J'ai passé du temps à m'installer, dans mon petit appartement pour m'y sentir bien. J'ai beaucoup lu et fait des recherches, des interviews métiers pour préparer ma reconversion (je veux devenir psy), et décider de mon choix de formation. Je me suis aussi pas mal baladée pour découvrir la région, qui est magnifique, vous vous en doutez. J'adore la côte mais j'aime aussi énormément le Pays Basque intérieur, ses montagnes, ses collines verdoyantes, les troupeaux de brebis et les pottoks (célèbre petits poneys basques sauvages des montagnes) et bien sûr la gastronomie locale (les chipirons, le fromage de brebis, le piment d'espelette etc). J'ai pris le temps, la vie était plus calme, plus intérieure aussi. C'est quelque chose que je n'avais jamais pu faire à Paris, prendre le temps. J'avais toujours tant à faire !
Et quid de ma vie sociale ?
Au début j'ai trouvé assez reposant d'avoir moins de gens à voir. Mais finalement j'ai très vite rencontré du monde. J'ai été invitée à un match du BO (Biarritz Olympique) suite à l'annonce de mon arrivée à Biarritz sur Twitter (merci à la responsable com du BO de l'époque) où j'ai rencontré quelques influenceurs locaux dès la première quinzaine, et j'ai suivi pas mal de monde dans la région sur les réseaux sociaux, sur Instagram. Il ne faut pas hésiter à discuter avec des personnes avec qui on a les mêmes centres d'intérêt (zéro déchet pour moi par exemple, ou bien lecture, féminisme, bonnes adresses etc). J'ai été prendre des verres, je suis sortie de ma zone de confort, j'ai pris des initiatives, j'ai été super bien accueillie. J'ai encore un souvenir ému de ce message privé Instagram me proposant d'aller boire des verres et admirer le coucher de soleil à la côte des basques 2 semaines après mon arrivée, d'une chouette fille devenue rapidement une amie ensuite (Laura si tu me lis !). J'ai aussi fait une petite pendaison de crémaillère avec tous ceux que je connaissais sur place. J'avais en outre dit à mon réseau que je partais aussi on m'a donné quelques contacts : d'anciens collègues, une sœur d'amie, une amie d'amie etc. J'ai aussi contacté une association de femmes entrepreneurs au Pays Basque et j'y ai rencontré de chouettes femmes dont certaines sont devenues des amies. Je pense que chacun selon ses passions et centre d'intérêt peut rencontrer du monde (sport, art, culture, théâtre, photographie etc. ). Je suis même allée à un événement de l'APEC (association pour l'emploi des cadres), à un salon. Mon amie déjà sur place m'a aussi présenté une amie qu'elle s'était fait au sport par exemple (une super équipe de roller derby pour ceux qui connaissent). Et je me suis aussi inscrite sur des applications de rencontre pour voir ce que ça donnait puisque j'étais célibataire, j'ai fait quelques "dates" le mois de mon arrivée (je me lasse vite de ce genre de rencontre où on perd parfois son temps... mais pas toujours, ahah, l'histoire le dira!). Bref, petit à petit je me suis fait des amis. Tranquillement. D'un peu partout d'ailleurs, et plus rarement du Pays Basque. Et j'ai aussi quelques ami.e.s de Paris et d'ailleurs qui sont venus me voir !
Photo Camille Brignol |
Et niveau amour ?
Comme j'étais un peu une championne des mauvais choix amoureux depuis un moment (histoires sans avenir, sabotage amoureux), je m'étais dit que j'allais prendre mon temps, et ne pas me précipiter. Je n'avais pas changé de vie pour ça, et pourtant j'étais sûre que j'allais trouver mon bonheur quand le moment serait venu pour moi. Le fait de faire un travail important sur moi même me permettait de savoir que j'étais prête, mais cela ne m'a pas empêché de faire quelques erreurs dont je ne parlerais pas ici. Mais, loi de l'attraction oblige, j'avais demandé une belle rencontre. J'ai cependant eu une chance phénoménale puisque mon chemin a croisé la route de celui qui partage désormais ma vie, dès le mois de mars 2018, à peine un mois après mon arrivée ! Ne vous emballez pas, il m'a bien fallu 6 mois pour comprendre que c'était une piste intéressante à explorer, et lui donner une chance dans mon cœur. Le 21 mars, je marchais 45 minutes jusqu'au restaurant typiquement basque où nous allions nous rencontrer (si vous avez suivi je n'avais pas encore de voiture). Bref, une dizaine de dates plus tard, à la fin de l'été, nous sommes devenus un couple et je suis tombée amoureuse. Ce qui est assez exceptionnel et unique dans mon histoire amoureuse, c'est que mon homme n'était pas pressé, il avait envie de prendre le temps de me connaitre. Et je peux vous dire que ça c'était vraiment nouveau. Jamais dans l'histoire des hommes que j'ai croisé dans ma vie, ai-je vu quelqu'un d'aussi peu pressé ! Du coup j'ai été un peu décontenancée, c'est sûr, mais ce long temps pour faire connaissance, discuter et refaire le monde, a permis de poser les bases d'une relation solide et durable. Et d'ailleurs, on se marie cette année ! Je vous parlerai sans doute de ça dans un futur article, enfin si vous le souhaitez (dites moi ça en commentaire). En attendant je vous mets quelques photos de notre séance engagement dans les Landes et sur la Corniche Basque avec notre photographe chérie Camille Brignol.
Et mes projets de boulot ? Comment je vis financièrement, est-ce que j'ai entamé ma reconversion ?
Je savais qu'il serait difficile de trouver du boulot dans ma branche, je n'imaginais pas à quel point. J'ai envoyé des centaines et des centaines de candidatures, pour tous types de jobs plus ou moins dans ma branche et plus ou moins loin géographiquement, et malgré quelques rares entretiens intéressants, je n'ai pas trouvé de poste en CDI dans la région. J'ai un très beau CV (on m'a dit qu'il faisait peur plein de fois ici) et j'ai même tenté de le minimiser pour tenter de décrocher un job. A Paris j'ai toujours trouvé un job en claquant des doigts. Ici ce fut très dur et décourageant. Tout passe par le réseau ici et je n'en avais pas en arrivant, et il est vrai que les quelques belles opportunités que j'ai pu avoir ici je les ai toutes eues par mon réseau. Les salaires sont très très bas et franchement de tous les potes que je me suis fait ici, rares sont les gens salariés, alors que c'était le cas de la majorité de mes potes en région parisienne. Il y a beaucoup d'entrepreneurs, d'artisans, vraiment ça change ! Disons qu'il est très difficile ici de trouver un job avec un bon salaire, d'autant plus que la région attire et que je me suis retrouvée souvent en concurrence avec des personnes prêtes à tout (hello les surfeurs), y compris gagner le smic pour un job de cadre, sous prétexte que la mer est à deux pas (et pour moi c'est non, je ne vends pas ma liberté pour un smic, merci bien, dans ce cas autant être caissière, serveuse ou vendeuse). D'autant plus que la vie ici est normalement chère, les prix des restaurant sont pareils qu'à Paris, seuls l'immobilier est un peu moins cher, et encore, les prix de la côte s'enflamment. J'avais des projets d'investir et je voulais gagner en niveau de vie en déménageant, et non le contraire.
Comme je suis une fille vaillante (oui M'dame) j'ai fait des tas de petits boulots pour gagner un peu de sous (hello les baby-sittings à 30 ans, avec des parents plus ou moins sympa), et j'avais la chance d'avoir le chômage le temps de chercher un boulot. Mais les deux ans sont passés vite et il fallait trouver mon gagne-pain pour subventionner ma vie et ma formation dans l'école d'analyse transactionnelle que j'avais choisie (à Paris). Et j'en ai eu marre des petits boulots, j'ai eu quelques mauvaises expériences (parents qui rentrent à 6h du matin bourrés sans prévenir au lieu d'une heure du matin), et je trouvais ça difficile, pour moi qui adore les enfants, de garder ceux des autres parents de mon âge pour parfois 8 balles de l'heure pour 3 ou 4 enfants (oui je me respectais pas trop clairement) et mon mec m'a bien aidé à me rendre compte que c'était un peu n'importe quoi. J'avais un super Bac +5 et 10 ans d’expérience, c'était pas une bonne idée de faire ces petits boulots qui sabotaient clairement ma confiance en moi et étaient assez peu compatibles en terme de rythme avec ma vie de couple.
La vie de Freelance : au bout d'un an, je me suis lancée en tant que freelance en communication, toujours dans ma branche donc. J'avais le statut auto-entrepreneure depuis déjà 7 ans et je m'en servais pour facturer parfois des PME ou start-ups pour qui je faisais du conseil, ou encore pour le blog, les rares fois où j'ai gagné trois sous (si vous voulez faire un blog pour gagner des sous, oubliez !). Et j'ai très vite retrouvé confiance en moi en faisant appel à mon réseau pro, certes assez parisien, qui savait comment je bossais (bien) en stratégie digitale, social media, influence, social media etc. J'ai bossé très vite pour de belles agences, et de belles marques internationales, de belles entreprises (rarement au Pays Basque, soyons honnête). J'ai été aussi contactée pour donner des formations en social media dans la région. Cela fait maintenant 1 an et demi que je vis en tant que freelance et je suis fière du chemin parcouru. C'est une nouvelle vie qui a ses bons côtés (la liberté !!!!!) et ses mauvais (euh... quand j'ai fini cette mission, vais-je trouver une nouvelle mission / de nouveaux clients? Qui va me payer en août si la compta n'est pas là ?). Et jusqu'à maintenant tout se passe à merveille et j'ai toujours eu des nouveaux projets et clients chaque mois (sauf pendant le confinement où ça a été très chaud). Pourvu que ça dure ! C'est un apprentissage pour moi qui ne vient pas franchement d'une famille d'entrepreneurs, mais j'en savoure les bons côtés, et j'espère qu'un jour mon banquier comprendra que je suis une meilleure cliente (ou au moins tout aussi valable et sérieuse) qu'un CDI au smic pour investir : on peut toujours espérer.
Et mon projet de reconversion ?
Si j'ai fait tout cela, c'était avant tout pour changer de vie et de projet professionnel, pour trouver un sens et être plus à l'aise avec mes valeurs. Mais une reconversion ne se fait pas en un jour. Je me suis lancée dans une longue reconversion, qui me prendra au moins 5 ans, et c'est bien normal pour un métier aussi sérieux. En septembre, j'entre donc déjà en 3ème année à l'EAT, mon école pour devenir psy. Je suis passionnée par mes études et sûre et certaine d'avoir fait le bon choix et de m'épanouir dans cette voie. Quel bonheur de reprendre les études passé 30 ans et d'apprendre à nouveau, d'être stimulée à ce point ! Je vais donc un grand week-end par mois à Paris pour les cours pratiques et théoriques en présentiel, et pour le reste je travaille depuis la maison. Aussi mon job de freelance est indispensable pour payer cette formation, et il est aussi super compatible avec cette formation car il me laisse une grande liberté dans mon emploi du temps. Et mes week-ends parisiens me permettent de voir aussi mes amis quand ils me manquent et c'est encore plus motivant! Nous ne sommes qu'à 4h en TGV de Paris, cela se fait très bien (et encore mieux avec Netflix!).
Et voici pour ce petit bilan 2 ans et demi après mon départ. Je n'ai pas trop parlé de ma vie d'aujourd'hui car je vous ai déjà pondu un énorme pavé, ça sera peut-être pour une prochaine. J'espère que j'aurais répondu à toutes vos questions, et s'il y en a d'autres n'hésitez pas à me les poser. Surtout écoutez votre cœur, n'ayez pas peur de vous lancer dans vos projets et vos rêves, rien ne peut vous arrivez d'autre que de les réussir, vous n'avez rien à perdre ! Prenez soin de vous. <3
Toutes les photos de cet article ont été prises par Camille Brignol (séance engagement) ou Marion du blog Miarritz (photos à Bayonne). Merci à toutes les deux.
Quel beau parcours ! Je te voir bien garder ce statut d'indépendant, tu vas t'épanouir puis financièrement, malgré l'insécurité, ce sera gagnant. Tu as eu le courage de partir, et la vie aime bien ces prises de risque, tu as tout attiré à toi : l'amour, une vie plus saine, et tellement de travail personnel ... Encore bravo.
RépondreSupprimerJ'ai quitté le salariat aussi après un CDD qui faisait suite à un voyage de 7 mois en Asie. Aujoud'hui j'achète une maison à la campagne et je rêve de vivre entre celle-ci et les plus beaux endroits du monde (loi de l'attraction oblige, je formule mes pensées dans ce sens ;) ) . Je veux la liberté, la joie, à chaque instant ! C'est ça la vie :)
Ravi pour toi Maylis et félicitations pour vos fiançailles !! Je t'embrasse. Brice
RépondreSupprimerHello Maylis, du coup tu habites Btz ou tu comptes déménager à Bayonne ?
RépondreSupprimerJ'ai habité Biarritz la première année, maintenant je vis à côté de Bayonne à la campagne (5 min) avec mon mari et ma fille.
SupprimerCoucou !! Je pars m'installer à Bayonne ou Biarritz bientôt. On peut s'écrire sur Facebook et éventuellement se faire un coucher de soleil ? :)
RépondreSupprimerIzza.laura
Hello ! Bienvenue dans la région ! Tu peux m'écrire sur insta maylis_stella ou facebook ma page est en marge à droite.
SupprimerMaylis, merci pour ton témoignage. c'est très inspirant ! tu conseillerais plus Bayonne ou Biarritz ?
RépondreSupprimerBayonne sans hésiter, et ne pas oublier de regarder les communes autour.
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