Les looks se font plus rares sur le blog, et c'est tout à fait volontaire. Puisque j'avais décidé de beaucoup moins consommer en 2016, et d'avoir une vie plus responsable et respectueuse de l'environnement, j'ai beaucoup moins acheté de vêtements, et j'ai donc beaucoup moins de fringues neuves à vous montrer. Mais les blogueuses doivent-elles ne poster des looks qu'avec des fringues neuves ?
Vaste sujet de dissertation, en effet. Déjà toutes les blogueuses ne postent pas que des fringues neuves qu'elles n'auraient, en outre, probablement pas achetées. Et il y a de plus en plus de blogueuses responsables. Mais cependant, la plupart des blogueurs, et en particulier les plus suivis, n'ont pas toujours un comportement irréprochable...et je ne leur jette pas la pierre, car il est extrêmement difficile de l'être à 100%, voire impossible. Ils sont contactés au quotidien par les agences et les marques, qui leur proposent de l'argent ou des produits contre du contenu de qualité et de la visibilité, et il est très tentant d'accepter, d'autant plus que tenir un blog et proposer de beaux contenus, des photos professionnelles, créer et entretenir une communauté fidèle, écrire des articles parfois fouillés, est extrêmement chronophage et mérite ... salaire.
Est-ce qu'il ne faut acheter que du made in France dans un monde mondialisé ? Est-ce que nous devons bannir toute matière animale de nos placards comme le recommandent nos amis vegans ? Quelles sont les matières les plus éco-responsables ? Comment être sûr qu'on achète de la qualité ?
Cette année a été une longue quête pour moi. Et cette quète continue. J'ai beaucoup lu et j'ai subi toutes les influences. J'ai eu envie de faire des choix engagés, d'être au clair avec mon éthique, tout en retrouvant une part de liberté concernant le regard de l'autre, ainsi qu'en apprenant aussi à lâcher prise et retrouver le chemin du plaisir, en n'étant pas tout le temps dans le contrôle.
Voici donc les nouvelles règles que j'essaye de suivre pour 2017 :
1. Ne pas consommer à tort et à travers et limiter mes achats.
2. Miser sur la qualité et le durable : des belles matières, respirantes (et non transpirantes), naturelles, qui tiennent chaud, qui ne vont pas s'user trop vite, comme la laine, le coton, le cuir, le lin...
3. Faire un tri régulier dans mon placard, et ne garder que ce que je porte souvent.
4. Porter une attention particulière au pratiques des marques et à leur engagement, miser sur les marques responsables.
5. De temps en temps, m'offrir une tenue qui me boostera et me donnera confiance en moi. Lâcher prise et plaisir sont de mise (de préférence en solde).
Quand on y réfléchit, les plus belles pièces, celles de qualité et qui ne se démodent pas, celles qui sont au juste prix, n'ont aucune raison d'être soldées. Les soldes, c'est le paradis du périmé, les marques soldent pour être sûres d'être débarrassées des produits de la collection précédentes dont personne ne voudra plus l'année suivante. Il faut donc s'en méfier et faire le tri, ne pas acheter n'importe quoi sous prétexte que ce n'est pas cher. Le cheap vous décevra toujours.
Plus le temps passe, plus je vieillis sans doute, plus j'ai envie de miser sur des pièces classiques dont je sais qu'elles ne me lasseront pas...et qu'elles tiendront sur la durée. Le petit pull marin breton en laine merinos, les bottines en cuir italien, la petite jupe en cuir vintage, le jean droit, les bijoux anciens, les montres classiques, le petit chapeau passe partout...
Pour ce look, il s'agit pour la plupart de pièces des soldes d'hiver, j'ai un peu craqué chez Monoprix, qui tente d'ailleurs de plus en plus d'être une enseigne engagée sur différents plans. En général, ils sont plutôt classiques, et proposent de belles matières pures, laine, cachemire, lyocell (fibre de bois), coton bio, mais niveau pays de fabrication, il y a encore du boulot à faire car malgré quelques pièces fabriquées en Italie ou au Portugal, on trouve beaucoup de Made In China.
J'ai craqué sur quelques pièces, ainsi que sur une paire de bottines camel chez Minelli. Autant on trouve beaucoup de discours engagés chez Monoprix, autant je n'ai pas trouvé grand chose sur le site de Minelli, si ce n'est qu'ils fabriquent 80% des chaussures en Europe, et 50% avec du cuir italien. J'ai flashé sur 3 ou 4 paires de bottines camel en cuir, les unes fabriquées en Italie, ou en Bulgarie, et les autres, mon coup de cœur, en Tunisie. Mais j'ai craqué quand même, quoique un peu déçue qu'elles ne soient italiennes. Est-ce que c'est mal d'acheter des chaussures fabriquées en Tunisie ? Ont-elles été fabriquées dans de bonnes conditions humaines ? Ont-elles coûté cher à la planète (eau, souffrance animale, transport, pollution...) ? Seront-elles durables ? L'avenir me le dira et j'apprendrai encore à mieux consommer.
Petit coup de cœur pour cette nouvelle montre Michel Herbelin pour homme que j'adore à mon poignet. J'ai passé beaucoup de temps sur WatchShop, pour trouver une pièce qui me plaise et qui soit vraiment fabriquée en France ! Cela devient vraiment rare et il est donc très difficile de trouver une marque française qui soit à la fois désignée en France, mais aussi assemblée, voire entièrement fabriquée dans notre beau pays.
J'espère que ce petit look shooté par ma chère Melvina vous plaira, et que cet article vous inspirera. Je sais que certains d'entre vous (certaines, beaucoup d'ailleurs !) ne font pas que regarder les images et cela me fait bien plaisir, et m'encourage à considérer mon blog comme un lieu d'expression et non juste un catalogue d'images. N'hésitez pas à prolonger le dialogue en commentaire, ou sur Twitter, Instagram et Facebook !
Belle semaine à tous !
Pantalon en laine, pull en coton et cachemire et boucles d'oreilles Monoprix
Chapeau H&M (très ancienne collection)
Bottines Minelli
Sac à main Jean Louis Scherrer chez Showroomprivé
Montre Michel Herbelin chez WatchShop (Offerte par le site)
Photos et Gif : Melvina Roman du blog Don't Mess With The Rabbit
une jolie tenue
RépondreSupprimerce rose te vas super bien
gros gros bisous